Ce sont les affaires qui ont alimentées les colonnes de la presse cette semaine. Il y a eu l’affaire Yves Michel Fotso, l’affaire Bibi Ngota avec la libération de ses co-accusés, et l’affaires des biens mal acquis dont le chef de l’Etat est accusé par un groupe de Camerounais de la diaspora. Une plainte qui a amené le parquet de Paris à ouvrir une enquête.
C’est cette affaire là qui est venue surclasser toutes les autres en fin de semaine avec la sortie médiatique du ministre de la Communication Issa Tchiroma Bakary. C’est Cameroun tribune qui rend fidèlement compte du point de presse du ministre de la communication suite à un communiqué rendu public par le cabinet civile de la présidence de la République qui indique que le chef de l’Etat Paul Biya n’est nullement concerné par ces allégations.
Selon ce communiqué et selon le ministre de la communication le président Paul Biya n’a pas amassé de biens et ne saurait donc être accusé de biens mal acquis. Il s’agit ni plus ni moins d’un complot c’est cette thèse que Mutations entrevoit dans la sorti du MINCOM et le communiqué du cabinet civil.
Nos confrères de Cameroun Tribune poursuivent l’analyse en indiquant que cette autre accusation de l’Union pour une diaspora active est dans la même ligné que celle du conseil des camerounais de la diaspora débouté en février dernier par le parquet de Paris. Cette série d’accusation ne viserait qu’a essayé de déstabiliser le pouvoir de Yaoundé. Heureusement le président Biya est d’une sérénité remarquable, dixit le ministre Issa Tchiroma.
L’autre qui ne semble pas être particulièrement serein ces jours, c’est Yves Michel Fotso, dont la collision avec l’affaire albatros, lui a coupé le sommeil. L’ancien administrateur directeur général de la CAMAIR se dit victime de dénigrement et de déstabilisation au point d’écrire une lettre ouverte au vice-premier ministre, ministre de la justice Amadou Ali. Cette lettre à fait la Une de presque tous les quotidiens privés de la place mardi.
Dans cette lettre publiée intégralement et sans commentaire dans le quotidien le Jour, Yves Michel Fotso dénonce la campagne haineuse et destructrice dont il fait l’objet depuis l’année 2002. Il dit avoir donné le meilleur de lui-même à la tête de la défunte compagnie nationale de transport aérien, la CAMAIR et dit ne pas comprendre l’objet de cet acharnement sur sa personne.
Mutations se permet de relever en billet que dans cette correspondre, Yves Michel Fotso demande au vice premier ministre, ministre de la justice de mettre sur la place publique tout ce qui lui est reproché et faire arrêter cette torture psychologique.
Car c’est de cela dont il est question en ce moment, entre retrait de passeport, tentative d’arrestation et biens d’autres, l’ancien ADG de la CAMAIR ne sait plus où mettre la tête.
Eux ils savent désormais où mettre leur tête, eux, se sont les co-accusés de Bibi Ngota.
Serge Sabouang et Harrys Mintya ont été libérés. Selon Le Jour, ils ont reçu mercredi du juge d’instruction une notification d’ordonnance de main levée. Ils ont tout de suite été sorti de la prison centrale de Kodengui et comparaitront libre lorsque débutera le procès de faux et usage de faux dont les accuse Laurent Esso, le secrétaire général de la présidence de la République par ailleurs président du Conseil d’administration de la SNH, dans l’affaire Rio del Rey.
Mutations revient sur la chronologie de cette scabreuse affaire qui a entrainé l’arrestation le 10 mars dernier du DP du journal la nation, de celui du journal le Devoir, de Bibi Ngota qui va mourir en prison et Hervé Nko’o reporter au journal Bebela qui est en fuite depuis.
Pour son 200e numéro paru cette semaine, l’hebdomadaire Repère se démarque de toutes ces affaires et propose un bilan en 100 tableaux du niveau de développement réel du Cameroun.
Cette édition spéciale de Repère, c’est presque 24 pages de chiffres et de données statistiques sur la vie économique et sociale du Cameroun en 2010. Depuis les 93 milles 969 entreprises actives du pays jusqu’au 66 milles barils de pétrole produit par jour en passant par les 2000 morts sur la routes par an jusqu’au niveau de corruption, ce numéro 200 de Repère, Plus qu’un journal, c’est un document à lire et à conserver en attendant qu’un autre vienne le déclasser.
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