mardi 16 novembre 2010

Epidémie de choléra : 9539 cas enregistrés au Cameroun en 2010

Ce chiffre a été rendu public ce 16 novembre par le ministre de la Santé Publique, André Mama Fouda. C’était au cours de la signature d’un contrat d’exécution pour la lutte contre le choléra entre le ministère de la Santé et l’ONG CARE-Cameroun. (Voir photo d’échange de document)

Echange de doc entre Anne Perrot et le MINSANTE
Depuis le début de l’épidémie de choléra au Cameroun cette année, plus de 8910 cas on été enregistrés dans la région de l’Extrême Nord pour 577 décès et 580 cas dans la région du Nord pour 20 décès. Dans la région du littoral notamment à Douala, seule 3 malades sont comptabilisés en ce moment.
Depuis le mois de septembre, on assiste à une baisse de l’intensité de l’épidémie de choléra dans les régions endémiques. Dans les régions du Nord et de l’Extrême nord à peine une centaine de malades sont signalés. Malgré cette baisse de l’intensité de la maladie, le gouvernement camerounais à travers le ministère de la Santé continue les campagnes de sensibilisation et de prise en charge des cas.
 C’est la raison d’être de la signature de l’accord de ce mardi avec l’ONG Care-Cameroun. L’organisation non gouvernementale grâce au financement de la France (116 millions de francs CFA issue du contrat désendettement et développement et du Fonds social de développement) va continuer à sensibiliser les populations cibles sur les bonnes pratiques hygiéniques, la consommation de l’eau potable, l’utilisation des latrines, toutes choses susceptible d’aider les populations à lutter contre le choléra et toutes les autres maladies hydriques. Les campagnes vont se faire avec les communautés locales et l’assistance étroite des responsables des 17 districts de santé concernés.
Anne Perrot explique l'action de Care-Cameroun

1 commentaire:

  1. Ces chiffres officiels bien qu'en dessous des réalités constatés sur place dans les régions devraient nous interpeller - Le choléra est une maladie de la misère au regard de sa progression dans l'ensemble du pays, nous pouvons nous demander ce que fait le gouvernement camerounais.
    Il faut aussi déplorer le manque de sensibilisation de la population qui est laissée à elle-même tandis que les frontières du pays en matière de communication sont fermées pour éviter justement que l'affaire fasse grand bruit hors des frontières camerounaises.

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