Il était de
la 27e promotion de l’ESSTIC, l’Ecole Supérieure des Sciences et
Techniques de l’Information et de la communication. Nous l’appelions
affectueusement Stephy ou Tchaky, n’aller pas me demander pourquoi, peut-être parce
qu’il y avait chez lui une part de féminité qui ressortait. De 3 années
d’études, ce que j’ai gardé de ce bon camarade, c’est son intelligence, sa
gentillesse et sa sensibilité. Il avait dès la première année compris tout de
suite ce que c’était que le journalisme, le vrai, celui des faits, des choses
vues et entendues. Avec son binôme, Yves Atanga, il n’avait de cesse que
d’exercer ce métier, si beau et si rude à la fois. De ses amours musicaux, je
garde en mémoire sa dévotion pour Sally NYOLLO et Pierre AKEDENGUE dont il nous
rabâchait sa cesse les oreilles. De son amour des fleurs, il me revient en mémoire, ces jolis bouquets fruit de sa
composition et de son jardin, qu’il ramenait souvent en classe et qu’il ne manquait pas d’offrir à un camarade ou à une personne chérie. Sa page
Faccebook regorge de quelques échantillons floraux dont il était épris. Sorti
de l’ESSTIC, il a choisi la presse écrite pour exercer le Journalisme. D’abord
à MUTATIONS, ensuite à Cameroun Tribune et enfin au quotidien Le JOUR. Ces
changements d’organes montraient à suffisance, le fait qu’on ne pouvait le
mettre en cage ou le brider. Libre penseur, il a été. Il a su assumer ses idées et ses choix de carrière.
Il n’aura pas exercé assez longtemps le plus beau métier du monde, mais ce dont
je suis sûr c’est que, il laisse des
traces. Les générations d’aujourd’hui et
demain, te lirons souvent avec une certaine admiration pour ton style. Va
Stéphane TCHAKAM, Va bon camarade, va rejoindre TEGUE, BESSALA et EBASSA qui t’ont précédés vers le créateur,
tous de la 27e promotion de l’ESSTIC.
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