Cela fait 5 semaines que les lecteurs de la sous région découvre chaque jeudi dans les kiosque Baromètre Communautaire, nouveau néé de la presse sous régionale. C'est un journal qui se veut un outil de promotion du vire ensemble, d'intégration en zone CEMAC et d'aide à la décision et au développement.
L'actu selon Betebe
Traitement de l'actualité Camerounaise et des faits marquants au Cameroun.
jeudi 3 décembre 2015
dimanche 16 novembre 2014
Affaire Péan / Ali Bongo, l'oncle du président crie au non respect de la vie privée
Lettre ouverte du Général Jean Boniface ASSELE DABANY
Leader politique Gabonais, Oncle maternel d'Ali Bongo Ondimba
Chers compatriotes,
Si je m’adresse à vous aujourd’hui, c’est à la fois en ma qualité de responsable d’un parti politique, membre de la Majorité Républicaine et Sociale pour l’Emergence, et de chef d’une grande famille dont M. Ali Bongo Ondimba est membre à part entière.
Depuis sa candidature à l’élection présidentielle de 2009, SEM Ali Bongo Ondimba, Président de la République, Chef de l’Etat, subit un acharnement sans précédent autour de sa filiation à la famille Dabany.
J’estime que les questions de droit doivent se résoudre devant les tribunaux et que la vie privée est privée. Les affirmations sans preuves sont de la diffamation et une atteinte à nos valeurs traditionnelles.
S’il est question de légalité, du droit légitime de chaque citoyen gabonais à défendre son pays, je dis qu’il y a des instances judiciaires pour traiter de ces questions. S’il est question de moralité, d’éthique, de probité intellectuelle, je dis qu’il ne faut pas confondre vie publique et vie privée. Que si on estime avoir le droit de poser des questions, on doit également considérer le droit de ne pas être obligé d’y répondre.
S’il est question de rumeurs, de conversations rapportées, d’avis, d’opinions, de « kongossa », qui au‐delà du simple divertissement pour tromper l’ennui, sont montés en épingle avec le sombre dessein de détruire une famille, de semer la confusion et la zizanie, pour instaurer un climat propice à l’insurrection dans notre pays, je dis non.
Il y a des valeurs, des traditions, des liens, des sentiments qui ont un caractère particulièrement sacré, auxquels nul ne peut se permettre de porter atteinte. Je dis qu’il y a des lois qui vont nous permettre d’ester en justice les auteurs de cette litanie de propos fallacieux et diffamatoires.
Je dis aussi qu’il y a M. Jean Boniface ASSELE DABANY, président d’un parti politique, permettez la répétition, membre de la Majorité Républicaine et Sociale pour l’Emergence, et tous les militants de ce regroupement politique qui se dresseront comme un rempart infranchissable et qui rendront coup pour coup.
Je dis enfin qu’il y a le peuple gabonais qui ne se laissera ni abuser, ni manipuler par de viles manœuvres d’acteurs politiques tapis dans l’ombre à l’affut de la prise du pouvoir par tous les moyens. J’ai pris le temps d’écouter, d’observer et d’analyser les propos des uns et des autres avant de me résoudre à prendre la parole ; simplement parce que je sais qu’il existe des sujets prioritaires pour nos compatriotes.
Je ne suis animé d’aucune velléité et ne ressent point d’amertume à l’endroit de quelque personne que ce soit. Aujourd’hui, je pense qu’il est temps pour moi de réagir.
C’est donc également en ma qualité de patriarche de la famille Dabany que je m’exprime. Car j’estime que des principes sacrés de notre société en général, et de ma famille en particulier, sont bafoués avec une violence inouïe et une absence de scrupules sans précédent.
Que chacun s’appesantisse sur ce qui se passe aujourd’hui, car demain, il pourrait être lui aussi concerné. Même si aujourd’hui, c’est de ma famille qu’il s’agit, la famille DABANY. Aujourd’hui, une fois encore, on vient me dire à moi, que mon enfant à moi, le mien, issu des entrailles de ma sœur cadette, n’est pas celui que je dis mon neveu.
Qu’il n’est pas l’enfant que j’ai tenu dans mes bras peu après sa naissance à l’hôpital général de Brazzaville ; qu’il n’est pas celui auquel je rendais visite à Alès en France lorsqu’il était avec la famille Rawiri.
Que moi, Jean Boniface ASSELE DABANI et toute ma famille nous sommes devenus des menteurs ! Il est donc temps de rompre mon silence afin de rétablir la vérité et de restaurer l’honneur de ma famille, fusse‐t‐il au prix de nos vies ! C’est pourquoi j’ai pris la décision en tant que chef de cette grande famille d’ester en justice MM Luc Bengone Nsi, Pierre Péan et consorts pour qu’ils répondent de leurs infamies. Seule la justice mettra fin à cette odieuse cabale calomnieuse. J’ai foi en nos lois et à la justice de notre pays.
Bien évidemment, s’il était avéré que M. Luc Bengone Nsi possédait l’acte de naissance de mon neveu Ali, et qu’il l’ait divulgué, tout ceci sans aucune autorisation du concerné, il sera bien évidemment poursuivi pour vol et recel d’un document à autrui. Il en sera de même pour les médias et journaux qui se seront rendus coupables du même délit. Ces derniers feront particulièrement l’objet d’une saisine devant le conseil national de la communication afin qu’avec la plus grande rigueur, toutes les sanctions légales appropriées soient prises à leur encontre.
Chers compatriotes, je voudrais que vous compreniez toute ma détermination à mettre un terme à cette affaire qui n’a que trop causé de tort à l’ensemble de ma Famille ; et tout particulièrement à ma cadette Joséphine Kama Dabany, à mon neveu Ali Bongo Ondimba et à la mémoire de mon très cher regretté beau-frère Omar Bongo Ondimba. Un tort qui n’honore pas notre pays, le Gabon, à travers la plus haute institution qu’incarne le Chef de l’Etat. Que paix et justice soient rendues à ma famille.
Fait à Libreville, le mercredi 12 novembre 2014
Jean Boniface ASSELE DABANY Chef de la famille DABANY Président Fondateur du CLR
samedi 15 novembre 2014
Gabon: Pierre Péan fait les affaires de l'opposition
Par Émilien Atangana Essomba
Coach certifié
L’écrivain
français à qui l’on doit la première édition du livre : « affaires
africaines» a réitéré en publiant il y’a quelques jours « Nouvelles
affaires africaines : mensonges et pillages au Gabon ». Un livre
noir sur la République gabonaise et son président. Comme l’était déjà le
premier : Un tissu de mensonges, de rumeurs et de contradictions qui
rappellent les méthodes des tueurs à gage et des lyncheurs médiatiques. Et
surtout cette condescendance que certains européens ont pour les africains qui
sont décidés à construire leurs pays.
Pendant qu’Ali Bongo ONDIMBA et son parti le
PDG font le bilan des cinq années de pouvoir, ses détracteurs vocifèrent comme
d’habitude et Pierre Péan, écrivain journaliste, septuagénaire qui cherche à
renaître de ses cendres, se met à leur solde en éditant un nouveau pamphlet. Pas besoin d’avoir fait science politique,
l’ENA ou même d’être un féru de la politique pour comprendre que désormais, la
course à l’élection présidentielle de
2016 est lancée au Gabon. Le livre « nouvelles affaires africaines »
se positionne donc comme une grossière falsification de l’histoire contre la
famille Bongo, unie comme un seul homme autour de leur Président. Il se
positionne aussi comme une intoxication, qui vise à plomber les
prochaines élections présidentielles, selon certains analystes de la scène
politique gabonaise.
Toutefois, ces questions demeurent : Qu’est
ce qui peut bien justifier la sortie de ce livre, à deux ans des prochaines
élections présidentielles ? Qu’est ce qui se joue au Gabon en ce
moment ? Pour qui roule Pierre Péan ? Dans cet article, nous tentons
de répondre à ces trois questions essentielles, afin de mettre en évidence les
enjeux de la politique au Gabon et de nous focaliser sur le projet de société
du Président Ali Bongo « l’avenir en confiance » et de ses résultats
concrets.
Quelques
accusations
Selon
Pierre Péan, Ali Bongo Ondimba serait un « enfant adopté ».
L’information lui aurait été donnée par Jacques Foccart. Ce dernier lui aurait
même révélé la stérilité de Joséphine
BONGO (épouse d’Omar Bongo Ondimba) à l’époque. Il est quand même surprenant
que quelqu’un qui n’est pas médecin puisse parler de la stérilité d’une femme
mariée qui plus est a eu un autre enfant, en la personne d’Albertine Amissa
Bongo Ondimba, déjà décédée.
Dans
le même livre, Pierre Péan va même jusqu’à mettre en doute le parcours scolaire
et universitaire du Président Ali Bongo Ondimba et plus encore il veut
accentuer ses déclarations en prétextant, la passion pour la musique du jeune
Ali quand il était étudiant… Pour avoir
côtoyé, moi-même, le monde de la musique, je peux affirmer que pour faire de la
musique il faut être doué. Généralement, les étudiants musiciens réussissent
aussi bien leurs études que ceux qui ne le sont pas. Là encore une question me
taraude l’esprit : comment quelqu’un qui n’aurait pas réussi son parcours
scolaire et universitaire, selon les dires de Pierre Péan, peut-il avoir si bien réussi son parcours
professionnel et politique, au point de devenir Président de la République du
Gabon ? Car il est certain qu’il n’ya rien de plus difficile que la politique
où, déstabiliser l’adversaire fait partie d’une stratégie gagnante. Nul doute
que, pour qu’Ali Bongo Ondimba arrive à
ses fins, il lui aura fallu évincer des caciques de la politique, déterminés à
ne lui faire aucun cadeau. La réponse à la question relative à la réussite d’Ali
ne se trouverait elle pas dans la personnalité de ce dernier ?
ALI BONGO ONDIMBA : ambitieux,
courageux, congruent, modernisateur, visionnaire…
Ambitieux
pour le Gabon :
En août 2009, le Président Ali BONGO ONDIMBA a proposé
à son pays le Gabon, un projet de société « l’Avenir en confiance » et une ambition
: faire du Gabon un pays émergent à l’horizon 2025, c'est-à-dire en moins d’une
génération.
Le Plan
Stratégique Gabon Emergent est donc mis en œuvre avec un certain succès.
Courageux : Depuis 2010 il
a mis en place un vaste plan de réformes structurelles du Gabon. Réformes
audacieuses qui permettent désormais d’améliorer la facilité à faire des
affaires au Gabon. La fonction publique gabonaise est redynamisée, une certaine
équité a été introduite dans la gestion des travailleurs. La réforme scolaire
et universitaire est en marche ainsi que la formation professionnelle…
Modernisateur : En cinq ans,
Ali Bongo Ondimba a véritablement modernisé son pays le Gabon. Il a institué un
véritable New Deal à la gabonaise. C’est plus de 900 km de routes revêtues, 325
mégawatts d’électricité supplémentaires déjà installés pour satisfaire la
demande croissante de l’industrie et des
ménages. L’accès à l’eau potable a été intensifié, les technologies de
l’information et de la communication sont vulgarisées. Dans le domaine de la
santé des centres hospitaliers de
référence ont vu le jour. Une assurance maladie presque universelle financée
par les fonds publics a été instaurée. Libreville la capitale fait peau neuve
avec l’aménagement de la voirie urbaine ainsi que la construction des logements
sociaux et surtout la marina qui va longer le boulevard du Bord de mer et qui
fera du Gabon, une destination portuaire, prisée par les armateurs comme
Amsterdam au pays Bas.
Congruent : Il dit ce qu’il fait
et fait ce qu’il dit.
« Le Gabon Emergent que je
vous propose sera un pays où chaque gabonaise, chaque gabonais disposera de
revenus lui permettant de se prendre dignement en charge, d’un habitat décent
et d’une bonne couverture sanitaire et sociale. » Promesse faite en 2009
lors de son accession au pouvoir. Il a ainsi instauré le pacte social, pour
tenir cette promesse et ce pacte a pour conséquence, l’instauration d’une couverture
médicale gratuite à 100%, pour certaines catégories de personnes. En plus, il a
instauré un filet de protection sociale avec pour conséquence, la mise en place
d’un revenu solidaire donc les bénéficiaires seront, les enfants de moins de
dix-huit ans, les mères célibataires, les personnes âgées, les conjoints
survivants, les gabonais vivants avec un handicap, certains étudiants en difficultés…
Visionnaire : il a
redonné au Gabon une place prépondérante sur l’échiquier mondial, en organisant
des évènements à dimension internationale : Co organisation de la coupe
d’Afrique des Nations en 2012. Organisation
du New York forum Africa - NYFA (trois
fois de suite), évènement international
dont les retombées financières s’expriment déjà
à plus de 665 milliards de contrats signés par le Gabon. En plus, des
retombées d’un autre genre : la considération de l’Afrique, ce qui fait
dire à Richard ATTTAS ceci « L’Afrique ne tend plus la main. L’Afrique
sert la main ».
Nous
sommes donc bien obligés de constater que les accusations portées par Pierre
Péan, dans son livre, tranchent complètement avec les qualités du Président Ali
Bongo Ondimba. Faut-il rappeler que ce dernier a un projet pour le Gabon
« l’avenir en confiance ». Faut-il rappeler toutes les réalisations
entreprises depuis 2009 ?
A
qui profitent donc les accusations consignées dans le livre de Pierre Péan?
D’abord
à Pierre Péan, auteur du livre, qui règle certainement des comptes avec Ali
Bongo Ondimba, digne successeur de son père Omar Bongo Ondimba qui a fait en
son temps les frais de la plume acerbe de l’auteur. Selon Raphaël Ntoutoume Nkoghe,
conseiller du Président Ali Bongo Ondimba, Pierre Péan «rédige sous la dictée ou sur commande ». Il est « un grand spécialiste des affirmations
infondées ». Selon certaines indiscrétions de l’arène politique gabonaise, Pierre
Péan aurait été au Gabon en 2008, voir le président Omar Bongo Ondimba, pour
lui faire une proposition de livre censé «
prendre la défense des chefs d’Etat impliqués dans la procédure judiciaire des
Biens Mal Acquis ». Pour le journaliste, il était question de se faire
de l’argent et régler ses comptes avec quelques personnalités africaines et
françaises.
L’écrivain journaliste, une fois rentré en France s’est mis à écrire le
livre, pensant extorquer la somme 1,2 milliard de FCFA à l’ancien dirigeant
gabonais à la sortie dudit livre. Malheureusement
pour l’écrivain journaliste et heureusement pour le Gabon, il n’a pas reçu d’argent et ceci, malgré l’intervention
de plusieurs médiateurs. D’où son grand courroux et la sortie de ce
pamphlet : « Nouvelles affaires
africaines. Mensonges et pillages au Gabon ». Histoire de faire payer à Ali Bongo Ondimba, quelques fautes qu’aurait
commises son père, Omar Bongo Ondimba. En procédant à cette chasse aux
sorcières, Pierre Péan apporte la preuve que Ali est bel et bien le fils de son
père, contrairement aux allégations contenues dans son livre.
A la question : pour qui roule Pierre Péan ?
On est en mesure d’affirmer qu’il roule d’abord pour lui-même. Il règle ses
comptes avec la famille Bongo, furieux de ne pas avoir reçu les 1,2 milliards
de FCFA qui auraient été une aubaine pour le financement de sa retraite en
France. Ceux qui connaissent le régime des retraites en France savent qu’il est
de plus en plus incertain. Et c’est cette incertitude du financement de la
retraite, avec le spectre de la maison de retraite, aux coûts exorbitants, qui
met le journaliste septuagénaire, Pierre Péan aux abois.
Ensuite, connaissant le Gabon et les enjeux de
la future élection présidentielle, il offre du pain béni aux opposants du
président Ali Bongo dont le plus virulent est Jean Ping. Il se dit même que ce
dernier aurait commandé 500 exemplaires de ce pamphlet pour le distribuer à ses
affiliés au Gabon.
Qui
est Jean Ping et que reproche-t-il
exactement à Ali Bongo Ondimba ?
C’est un ancien collaborateur d’Omar Bongo Ondimba, ex-président
de la Commission de l’Union africaine et ex-beau-frère d’Ali Bongo Ondimba.
Aujourd’hui il accuse le clan Bongo entre autre de confiscation de pouvoir. Il
dit et je le cite :
« La
République est aux mains d’une bande d’individus qui n’ont aucune attache avec
notre pays. Et qui ne passent leur temps qu’à le piller. D’où la mauvaise
gouvernance qui se répand comme une trainée de poudre dans tous les secteurs
d’activités au Gabon. » Ce à quoi Ali Bongo répond ceci : « Monsieur Jean Ping, lui-même, a été ministre du
Pétrole. Il a eu comme collaborateur Monsieur Samuel Dossou-Aworet, qui était
le patron de la direction générale qui gère tout le pétrole gabonais. Vous
l’avez entendu se plaindre, que M. Dossou était étranger ? Non. ». Triste constat
d’apprendre que M Ping qui,
aujourd’hui dénoncent des africains, valables, invités à travailler pour
l’émergence du Gabon, a pourtant a été Président de la Commission de l’Union
africaine. Qui d’autre que lui connaît l’impact de cette « immigration
choisie » dans le processus d’intégration régionale, sous régionale et de
développement de l’Afrique. Jean Ping reproche aussi
au Président Ali, le fait que Libreville soit embouteillée. Quand on
sait que Libreville est en chantier avec la construction des routes, des
échangeurs, comment peut – il en être autrement ? Ces chantiers auront
pour finalité, rendre la circulation routière plus fluide dans la capitale
gabonaise. Et aussi la rendre plus belle et attractive.
Des accusations légères et non soutenables qui ont surement
amené Jean Ping à pactiser avec Pierre Péan. Parce qu’il faut bien le dire,
« Nouvelles affaires africaines, mensonges et pillages au Gabon »,
n’est qu’un ramassis d’accusations destinées à aider l’opposition gabonaise, sous
la conduite de Jean Ping a attirer l’attention sur elle. Faute de programme
politique, il fallait bien trouver quelques boules puantes et Pierre Péan a
proposé ses services. Pas sur que ce soit une affaire rentable aussi bien pour
lui, que pour les commanditaires.
dimanche 20 avril 2014
Charles ATEBA EYENE Inhumé en héros national
Les jeunes, les opposants au régime
de Biya et les anonymes érige Ateba Eyene en icône de défense des droits
civique des citoyens Camerounais. Ils se sont mobilisés massivement pour les
obsèques de leur héros. La police et la gendarmerie ainsi que le protocole se
sont retrouvé très vite débordé, Charles Ateba Eyene a été inhumé ce 29 mars
2014 dans son village natal à Bikoka, non loin de Kribi, cité balnéaire de la
région du Sud Cameroun
C’est au cours d’une
cérémonie funèbre plus tôt modeste que Charles Ateba Eyene, écrivain, communicateur,
homme politique et polémiste à été rendu à la terre de ses ancêtres à Bikoka.
Un moment de pur émotion et de chagrin devant sa vielle maman éplorée qui enterrait là le denier de ses 9 enfants et
les quinze enfants inconsolables parmi lesquels les siens et ceux de ses 8
frères et sœurs précédemment décédés. Très peu de militant du RDPC en vue, mais
plutôt de nombreux leaders de l’opposition camerounaise qui ont rendu hommage à
Charles Ateba Eyene. Adamou Ndam Njoya de l’UDC dira de lui que c’était un
héros national. Mathias Owona Nguini, politologue et ami du défunt dira à la
foule que : « Charles étaient un grand homme au delà de son
appartenance politique, qu’il a su dénoncer les travers du pouvoir de Biya. Membre
suppléant du comité central du RDPC, il n’a jamais fait dans la langue de
bois ».
Avant l’épisode de
BIKOKA son village natal, il ya eu la phase de Yaoundé.
Ils étaient des
milliers de camerounais sans lien de parenté aucune avec le défunt à s’être
mobilisé pour lui rendre un dernier
hommage. Le peuple a décidé de pleurer à sa manière celui qu’il appelait
affectueusement « Tara » c’est-à-dire patriarche. C’est une marée
humaine qui a pris d’assaut les rues de la capitale camerounaise le jour de la
levée de corps.
Le peuple s’accapare du
corps
Arrivée très tôt à la
morgue de l’hôpital général de Yaoundé, le peuple a très vite pris ses marques.
Impossible d’entrer dans l’enceinte de l’hôpital, les entrées sont filtrées le
long de la rue qui va vers la morgue. C’est tantôt avec un concert de
lamentation, tantôt avec des acclamations que la foule accueille les personnalités qui arrive à la
morgue. Aucun membre du gouvernement n’est attendu. La foule remonté ne veut
pas les voir par conséquent, c’est quelques anonymes du comité central du
Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, le RDPC, parti au pouvoir qui
vont se recueillir devant la dépouille de leur camarade contestataire du régime
en place.
Les reporters de la
télévision nationale sont pris à parti. Il leurs est reproché de n’avoir pas assez rendu hommage à
ce « grand homme » qui savait donner de la voie pour défendre le
peuple. Il a fallut l’intervention des forces de maintien de l’ordre pour
calmer la foule. Seulement, elle continue de chanter l’hymne national tandis
que le pasteur essaie faire le culte. La foule crie et revendique son héros. A
peine l’office religieux terminé que la foule prend possession de la dépouille
et décide de faire le tour de la ville de Yaoundé. Les forces de maintien de
l’ordre et le protocole débordés laisse faire.
Des véhicules
anti-émeute déployés
Durant tout le trajet,
la foule a chanté l’hymne national du Cameroun. Traversant les quartiers chauds
de la ville comme Elig Edzoa, où il a fallut les interventions des forces de
police pour calmer les jeunes. Ceux-ci demandent justice. Arrivée au Boulevard
du 20 mai, lieu de dislocation de la procession, ils sont près de 10 mille
jeunes avec en main l’effigie de leur héros. Non loin, les véhicules
anti-émeute de la police ce qui a enragé la foule, qui menaçait de tout casser
et criait : « Atéba, notre héros ». Mais on n’aura pas noté de
débordement grave.
dimanche 29 décembre 2013
Vidéo de Anne Marie Nzié, après le buzz de sa prétendue mort
La grande Dame de la chanson Camerounaise dit mourir de faim, cloîtrée dans sa résidence de la Citée Verte à Yaoundé. Mais malgré le poids de l'age, elle donne encore de la voix, sans fausse note.
dimanche 22 décembre 2013
Richard Bona en Concert à Yaoundé
Le virtuose de la basse, mondialement reconnu est une fois de plus venu communier avec ses compatriotes cette fin d'année.
Accompagné de son orchestre cubain, Richard BONA a donné deux heures de concert ce samedi 21 décembre 2013 au Palais des Congrès de Yaoundé. Un moment de régal pour les mélomanes Yaoundéens. Ceux ci ont du débourser 20, 30, 50 mille francs CFA pour accéder à la salle de spectacle pour voir jouer ce fils de MINTA une localité du département de la Haute-Sanaga, région du Centre au Cameroun.
Comme d'habitude, Richard Bona a su partager avec le public des émotions fortes en cette période des fêtes de fin d'année. Parmi les personnalités présentent à ce grand moment de musique, il y avait Grégoire Owona, ministre du travail et de la sécurité sociale; Patrice Amba Salla, le ministre des travaux publics; Alamine Ousmane Mey, le ministre des finances, mais aussi, Delphine TSANGA première femme ministre au Cameroun et aujourd'hui membre du conseil électoral d'ELECAM. A plus de 80 ans elle a tenu a honoré de sa présence ce concert de Richard Bona organiser dans le cadre de la collecte de fonds pour la lutte contre le cancer au Cameroun.
Voici quelques notes de ses deux heures de musiques au palais de congrès de Yaoundé.
Accompagné de son orchestre cubain, Richard BONA a donné deux heures de concert ce samedi 21 décembre 2013 au Palais des Congrès de Yaoundé. Un moment de régal pour les mélomanes Yaoundéens. Ceux ci ont du débourser 20, 30, 50 mille francs CFA pour accéder à la salle de spectacle pour voir jouer ce fils de MINTA une localité du département de la Haute-Sanaga, région du Centre au Cameroun.
Comme d'habitude, Richard Bona a su partager avec le public des émotions fortes en cette période des fêtes de fin d'année. Parmi les personnalités présentent à ce grand moment de musique, il y avait Grégoire Owona, ministre du travail et de la sécurité sociale; Patrice Amba Salla, le ministre des travaux publics; Alamine Ousmane Mey, le ministre des finances, mais aussi, Delphine TSANGA première femme ministre au Cameroun et aujourd'hui membre du conseil électoral d'ELECAM. A plus de 80 ans elle a tenu a honoré de sa présence ce concert de Richard Bona organiser dans le cadre de la collecte de fonds pour la lutte contre le cancer au Cameroun.
Voici quelques notes de ses deux heures de musiques au palais de congrès de Yaoundé.
jeudi 17 octobre 2013
Cameroun : Résultats du double scrutin du 30 septembre 2013
56 Femmes siégeront à l’Assemblée
Nationale.
C’est l’une de principale victoire
de ces élections législatives. La Cours Suprême siégeant comme conseil
constitutionnel a rendu public ce jeudi le verdict des urnes.
Le Cameroun traverse la barre psychologique
de 30% de femmes élus au parlement. Elles seront 56 à faire leur entrée le 29
octobre prochain au palais de vers de Ngoa Ekelle. Soit un pourcentage de
31,1%. Un record qui est la résultante de l’engagement des femmes elles-même, du
soutien de hommes Genre sensible et surtout du nouveau code électorale qui a
posé l’exigence selon laquelle chaque liste présenté pour une élection devait
respecter le genre.
Cette avancée place le Cameroun
devant certains pays occidentaux comme la France en terme de représentativité des
femmes au parlement.
A souligner également pour cette
élection législative de 2013 outre plus de femme, 7 partis politiques ont des
députés.
Le RDPC comme d’habitude rafle la
mise avec 148 députés, suivi du SDF avec 18 députés, l’UNDP avec 4 députés, l’UDC
prends les 4 députés du Noun, l’UPC fait son retour avec 3 députés, le MDR
aussi avec un député, et le MRC de Maurice Kamto avec un député aussi. Seule le RDPC et le SDF auront des groupes parlementaires.
De nouvelles figures aussi comme JOSHUA
OSHI du SDF ou Cécile EPONDO Fouda du RDPC font leur entrée dans cette
Assemblée Nationale.
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