mardi 30 novembre 2010

Les 50 ans de l'Armée Camerounaise

Initialement prévu les 29 et 30 novembre à Bamenda le chef lieu de la région du Nord-ouest, la fête du cinquantenaire de l’Armée n’a pas eu lieu. Aucune raison officiel n’a été donnée à ce décalage. Les camerounais ont simplement constaté qu’au lieu de se rendre à Bamenda pour la fête des armées, le Président de la république, Paul Biya chef des armées est plutôt parti le 28 novembre à Tripoli en Lybie pour prendre part au 3e sommet Afrique-Union Européenne. Au soir de ce mardi 30 novembre, aucune nouvelle date officielle n’a été rendue publique pour indiquer aux populations le jour ou sera enfin organisé le jubilé de l’Armée Camerounaise. Pour l’instant, la rumeur fait état de ce que la fête a été reportée au 7 et 8 décembre2010 toujours à Bamenda. On attend d’avoir la confirmation.
Ce qu'il faut également savoir de l'Armée Camerounaise, c'est que, c'est en 1959 qu'elle a été créer. Donc ses cinquante ans, c'est en 2009 qu'on aurait du les fêter.

lundi 29 novembre 2010

Revue de la presse Camerounaise: semaine du 22 au 28 novembre 2010

Ce sont les affaires qui ont alimentées les colonnes de la presse cette semaine. Il y a eu l’affaire Yves Michel Fotso, l’affaire Bibi Ngota avec la libération de ses co-accusés, et l’affaires des biens mal acquis dont le chef de l’Etat est accusé par un groupe de Camerounais de la diaspora. Une plainte qui a amené le parquet de Paris à ouvrir une enquête.
C’est cette affaire là qui est venue surclasser toutes les autres en fin de semaine avec la sortie médiatique du ministre de la Communication Issa Tchiroma Bakary. C’est Cameroun tribune qui rend fidèlement compte du point de presse du ministre de la communication suite à un communiqué rendu public par le cabinet civile de la présidence de la République qui indique que le chef de l’Etat Paul Biya n’est nullement concerné par ces allégations.
Selon ce communiqué et selon le ministre de la communication le président Paul Biya n’a pas amassé de biens et ne saurait donc être accusé de biens mal acquis. Il s’agit ni plus ni moins d’un complot c’est cette thèse  que Mutations entrevoit dans la sorti du MINCOM et le communiqué du cabinet civil.
Nos confrères de Cameroun Tribune poursuivent l’analyse en indiquant que cette autre accusation de l’Union pour une diaspora active est dans la même ligné que celle du conseil des camerounais de la diaspora débouté en février dernier par le parquet de Paris. Cette série d’accusation ne viserait qu’a essayé de déstabiliser le pouvoir de Yaoundé. Heureusement le président Biya est d’une sérénité remarquable, dixit le ministre Issa Tchiroma.
L’autre qui ne semble pas être particulièrement serein ces jours, c’est Yves Michel Fotso, dont la collision avec l’affaire albatros, lui a coupé le sommeil. L’ancien administrateur directeur général de la CAMAIR se dit victime de dénigrement et de déstabilisation au point d’écrire une lettre ouverte au vice-premier ministre, ministre de la justice Amadou Ali. Cette lettre à fait la Une de presque tous les quotidiens privés de la place mardi.
Dans cette lettre publiée intégralement et sans commentaire dans le quotidien le Jour, Yves Michel Fotso dénonce la campagne haineuse et destructrice dont il fait l’objet depuis l’année 2002. Il dit avoir donné le meilleur de lui-même à la tête de la défunte compagnie nationale de transport aérien, la CAMAIR et dit ne pas comprendre l’objet de cet acharnement sur sa personne.
Mutations se permet de relever en billet que dans cette correspondre, Yves Michel Fotso demande au vice premier ministre, ministre de la justice de mettre sur la place publique tout ce qui lui est reproché et faire arrêter cette torture psychologique.
Car c’est de cela dont il est question en ce moment, entre retrait de passeport, tentative d’arrestation et biens d’autres, l’ancien ADG de la CAMAIR ne sait plus où mettre la tête.
Eux ils savent désormais où mettre leur tête, eux, se sont  les co-accusés de Bibi Ngota.
Serge Sabouang et Harrys Mintya ont été libérés. Selon Le Jour, ils ont reçu mercredi du juge d’instruction une notification d’ordonnance de main levée. Ils ont tout de suite été sorti de la prison centrale de Kodengui et comparaitront libre lorsque débutera le procès de faux et usage de faux dont les accuse Laurent Esso, le secrétaire général de la présidence de la République par ailleurs président du Conseil d’administration de la SNH, dans l’affaire Rio del Rey.
 Mutations revient sur la chronologie de cette scabreuse affaire qui a entrainé l’arrestation le 10 mars dernier du DP du journal la nation, de celui du journal le Devoir, de Bibi Ngota qui va mourir en prison et Hervé Nko’o reporter au journal Bebela qui est en fuite depuis.
Pour son 200e numéro paru cette semaine, l’hebdomadaire Repère se démarque de toutes ces affaires et propose un bilan en 100 tableaux du niveau de développement réel du Cameroun.
Cette édition spéciale de Repère, c’est presque 24 pages de chiffres et de données statistiques sur la vie économique et sociale du Cameroun en 2010. Depuis les 93 milles 969 entreprises actives du pays jusqu’au 66 milles barils de pétrole produit par jour en passant par les 2000 morts sur la routes par an jusqu’au niveau de corruption, ce numéro 200 de Repère, Plus qu’un journal, c’est un document à lire et à conserver en attendant qu’un autre vienne le déclasser.










mardi 23 novembre 2010

La voix des Femmes Camerounaises

Voici l'intégralité du texte

LA VOIX DES FEMMES
OU
COMMENT CONVERTIR LE POIDS DEMOGRAPHIQUE ET LE CREDIT SOCIAL DES FEMMES EN DIVIDENDES POLITIQUES, EN FORCE DE NEGOCIATION ?

LE PROBLEME : l’exclusion fonde la légitimité de notre plaidoyer
LE CREDO : les femmes veulent être plus visibles dans la sphère politique
LA STRATEGIE : éveiller la conscience politique des femmes, reconnaitre, assumer,  consolider le potentiel politique des femmes et sensibiliser les hommes sur la nécessité du genre
LE CAPITAL A EXPLOITER
Les femmes ont une culture de partage des savoirs et de la participation
Les femmes ont une intuition qui est source de créativité
Les femmes sont acquises au principe de l’égalité
Les femmes ont l’habitude de gérer la complexité
Les femmes savent s’adapter aux circonstances même les plus insupportables

LA STRATEGIE A ADOPTER PAR LES FEMMES POLITIQUES 

NOUS, FEMMES POLITIQUES, PARLEMENTAIRES ET ELUES LOCALES

            A l’issue de l’atelier national de trois jours organisé par le Réseau More Women In Politics, avec l’appui institutionnel du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille et le Ministère de la Communication, avec l’appui technique du Centre des Nations Unies pour la Démocratie et les Droits de l’Homme en Afrique Centrale, et le soutien financier du Fonds de Développement des Nations Unies pour la Femme - UNIFEM

NOUS référant à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen, à la Charte des Nations-Unies, à la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (avec son Protocole signé à Maputo en 2003 et ratifié par le Cameroun en 2009) et au Préambule de la Constitution de la République du Cameroun qui proclame l’égalité en droits et en devoirs de tous les citoyens

Considérant la Déclaration du Millénaire en 2000 dans laquelle la communauté internationale s’est engagée à travers son troisième objectif à combattre la discrimination à l’égard des femmes et à promouvoir l’égalité entre les sexes

Considérant les Conventions Internationales relatives au genre et dûment ratifiées  sans réserve par le Cameroun ; la Convention sur l’Elimination de toutes les formes de Discriminations à l’Egard des Femmes ; la Déclaration solennelle des chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres de l’Union Africaine à l’issue de la troisième session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etats et de gouvernement tenue du 6 au 8 juillet 2004 à Addis-Abeba en Ethiopie et qui consacre la parité dans son préambule ;

Soucieuses du respect des engagements internationaux ratifiés et du cadre légal national ;

Constatant l’engagement de l’Union Interparlementaire de promouvoir le genre dans le monde politique, social-culturel, économique et professionnel ;

            Considérant les différentes adresses du Président de la République, Chef de l’Etat  dans lesquelles il n’a de cesse rappelé l’importance de la contribution des femmes au développement du Cameroun en déclarant notamment dans son Discours programme prononcé le 03 Octobre 1997 à Maroua : « Je m’engage à faire de l’égalité entre les droits de l’homme et les droits des femmes une REALITE » ;

            Désireuses de participer à la correction des inégalités fondées sur le sexe dans les législations, les politiques, les pratiques économiques et socio-culturelles ;
           
Engagées à susciter l’institutionnalisation de l’approche genre dans toutes les politiques publiques, programmes et projets de développement ; 

Dans cette optique et après avoir été bien outillées sur l’approche genre et gouvernance dans l’exercice du leadership politique, nous sommes unanimement convenues de susciter l’adhésion des pouvoirs publics, de l’opinion publique, des partenaires sociaux et acteurs de développement à cette cause universelle notamment :   

1-      En inscrivant une proposition de loi sur la parité à l’ordre du jour d’une session parlementaire pour adoption

2-     En amenant les pouvoirs publics à créer un « observatoire de l’égalité des genres » qui assurerait la veille et le suivi de l’évolution de l’égalité des genres dans tous les domaines de la société

3-     En organisant un dîner plaidoyer pour expliquer et susciter l’adhésion de l’opinion publique et des populations à l’urgence de l’adoption des mécanismes concrets de création des conditions favorables à l’égale participation des hommes et des femmes aux mandats électoraux et fonctions nominatives ainsi que leur pleine implication aux processus électoraux en cours

4-     En éveillant la conscience politique des femmes sur leur rôle dans la structuration du champ politique en tant qu’électrices et en tant que candidates pour une meilleure gouvernance de l’espace public

Conscientes de ce que la parité n’est pas un objectif hors de notre portée car la démocratie se construit avec les femmes,

LA VOIX DE FEMMES se fait entendre aujourd’hui comme un écho vibrant en harmonie avec la création de « ONU FEMMES » le 02 juillet 2010 par l’Assemblée Générale des Nations Unies en sa soixante-quatrième session, comme outil de promotion de l’égalité de genre et de la parité dans les sites, postes et fonctions de pouvoir pour une meilleure intégration de l’égalité, de la justice et de l’équité dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement

LA VOIX DES FEMMES, c’est la contribution des femmes parlementaires, élues du peuple qui, à travers le Réseau des femmes parlementaires du Cameroun, prennent position pour porter les voix de 50, 5 % que représentent les femmes dans la population camerounaise au regard de l’évolution de la participation politique des femmes comme un indice de modernité et de démocratie.

LA VOIX DES FEMMES, c’est aussi la voix des femmes maires à travers le Réseau des femmes maires du Cameroun, élues locales et chevilles ouvrières du développement participatif.

LA VOIX DES FEMMES, c’est l’engagement du Réseau More Women In Politics à mobiliser les femmes et les filles en âge de voter à s’inscrire massivement sur les listes électorales, afin de confirmer le poids de l’électorat féminin et la nécessité pour les candidats et candidates aux différentes élections d’en tenir compte dans l’élaboration des projets et programmes politiques.

Nous ne doutons pas un seul instant que cette cause, comme celle de l’inscription massive des femmes et des filles en âge de voter sur les listes électorales pour une démocratie citoyenne et plus participative, est une cause juste et légitime.

AUSSI, dans sa mission d’éveil des consciences des femmes pour une plus grande participation et une représentation accrue aux mandats électoraux et aux postes de décision, le Réseau More Women in Politics soutient et accompagne la réalisation de LA VOIX DES FEMMES car l’homme et la femme sont comme les deux ailes d’un oiseau, et tant que l’aile féminine ne sera pas déployée comme l’aile masculine, l’humanité, nous voulions dire, le Cameroun ne prendra pas son envol.

                                                                        Yaoundé, le 19 Novembre 2010        

samedi 20 novembre 2010

More Women In Politics

Ce réseau d'association des femmes qui milites pour un engagement plus accru des femmes en politique a fait sa rentrée cette semaine. C'est à la faveur d'un atelier de formation des Femmes élues.Thèmes des travaux : « Genre et gouvernance dans un contexte de leadership ». Les travaux ont pour cadre l'hôtel des députés de Yaoundé. Prennent part au séminaire supervisé par Justine Diffo, la coordinatrice du réseau: les femmes députés et les femmes maires des communes camerounaises.

Dr Justine Diffo, entourée des panélistes à la conférence de presse

Yvette Etoundi, maire de Ydé V
Il s'agit de susciter encore plus  l'engagement politique des femmes élues et surtout de leur donner les outils nécessaires pour faire adhérer un plus grands nombre de femmes au processus électoral. Cette session de formation se tient en prélude à l'élection présidentielle de 2011. Ce d'autant plus qu'une femme s'est déclarée candidate à cette élection présidentielle. Le séminaire bénéficie du soutien du ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille et du ministère de la Communication. 

Une photo vaut mille mots

Une perruque Bleue pou faire style

mercredi 17 novembre 2010

La première Femme Colonel de l'Armée Camerounaise


Nga Rose Angeline c’est son nom. Colonel médecin, elle est la première femme à avoir porté les gallons de colonel dans l’armée camerounaise. C’était le 1er janvier 2001. Au moment ou les Forces Armées fêtent leur cinquantenaire, il est bon de le souligner.
 Directeur adjoint de la Santé Militaire depuis quelques mois. Elle officie également à l’hôpital militaire de Yaoundé comme pédiatre.
C’est le 17 janvier 1985 qu’elle entre à l’EMIA (l’Ecole Militaire Inter-armée de Yaoundé). Elle y est admise pour une formation d’officier. Avec Elisabeth Henriette Mindzié, elles sont les deux femmes retenues cette année là. Les premières à entrer à l’EMIA. Membre de la cuvée Martin Paul Samba qui avait pour particularité d'être composée uniquement des diplomés de l'enseignement supérieure.
Au moment ou l’armée Camerounaise fête son année jubilaire, l’équipe de l’émission Femme à la Une de la CRTV (Cameroon Radio Television) a tenue à rendre hommage à cette pionnière dont la présence au sein des Forces de Défenses Nationales fait des émules depuis 25 ans. L’émission sera diffusée sur les antennes de la CRTV télé le samedi 27 novembre à partir de 16h30. Nous serons à deux jours des festivités du cinquantenaire de l'Armée à Bamenda le 29 novembre 2010.  
En avant première, voici quelques photos prises avec l’équipe de production.
Le colonel Nga et Mélanie Betebe sur le plateau de Femme à la Une


Le colonel Nga Rose et Mélanie Betebe


Raymond Njoya le réalisateur, Le colonel Nga, Pith Evembe le reporter et Mélanie Betebe


Bertin Ofiole le décorateur, le colonel Nga et Elvis Kana le caméraman


mardi 16 novembre 2010

Epidémie de choléra : 9539 cas enregistrés au Cameroun en 2010

Ce chiffre a été rendu public ce 16 novembre par le ministre de la Santé Publique, André Mama Fouda. C’était au cours de la signature d’un contrat d’exécution pour la lutte contre le choléra entre le ministère de la Santé et l’ONG CARE-Cameroun. (Voir photo d’échange de document)

Echange de doc entre Anne Perrot et le MINSANTE
Depuis le début de l’épidémie de choléra au Cameroun cette année, plus de 8910 cas on été enregistrés dans la région de l’Extrême Nord pour 577 décès et 580 cas dans la région du Nord pour 20 décès. Dans la région du littoral notamment à Douala, seule 3 malades sont comptabilisés en ce moment.
Depuis le mois de septembre, on assiste à une baisse de l’intensité de l’épidémie de choléra dans les régions endémiques. Dans les régions du Nord et de l’Extrême nord à peine une centaine de malades sont signalés. Malgré cette baisse de l’intensité de la maladie, le gouvernement camerounais à travers le ministère de la Santé continue les campagnes de sensibilisation et de prise en charge des cas.
 C’est la raison d’être de la signature de l’accord de ce mardi avec l’ONG Care-Cameroun. L’organisation non gouvernementale grâce au financement de la France (116 millions de francs CFA issue du contrat désendettement et développement et du Fonds social de développement) va continuer à sensibiliser les populations cibles sur les bonnes pratiques hygiéniques, la consommation de l’eau potable, l’utilisation des latrines, toutes choses susceptible d’aider les populations à lutter contre le choléra et toutes les autres maladies hydriques. Les campagnes vont se faire avec les communautés locales et l’assistance étroite des responsables des 17 districts de santé concernés.
Anne Perrot explique l'action de Care-Cameroun

lundi 15 novembre 2010

dimanche 14 novembre 2010

52 petites villes sans eau courante au Cameroun



Elle sont 52, les petites villes camerounaises, pour la plupart des chefs-lieux d’arrondissement, qui sont sans eau courante. C’est le cas de la localité de Mbankomo située à 22 kilomètres de Yaoundé la capitale Camerounaise. Depuis l’indépendance du Cameroun, il y a 50 ans, aucune adduction d’eau n'y a jamais été construite par l’Etat. Les points d’eau qui existent dans cette agglomération de plus d’un millier d’habitants sont l’œuvre de l’Union Européenne et des populations locales. Les habitants doivent parfois parcourir des kilomètres pour pomper de l’eau à la force de leur bras.
Illustration dans cette vidéo que je vous propose.



Mais dans trois mois exactement,  si les délais sont respectés, l’eau courante coulera  à Mbankomo grâce à un programme lancé vendredi 12 novembre 2010 par la CAMWATER.

Bientôt la fin de tel spectacle

jeudi 11 novembre 2010

Cameroun: la lois des finances sur la table des députés

Le projet de lois des finances 2011 vient d'être déposé à l'Assemblée nationale. le montant du budget qui sera examiné par les députés est de 2. 571 milliards de francs CFA.

Activités Banque Mondiale au Cameroun

400 milliards de francs CFA, c’est le montant de l’enveloppe budgétaire que la banque mondiale met à la disposition du gouvernement camerounais pour l’année 2011. Ce montant a été rendu public mercredi 10 novembre par Mary Barthon, la représentante de la Banque mondiale à Yaoundé.
C’était au cours d’une conférence de presse qu’elle a donné à l’hôtel Hilton.

Priorité au developpement du secteur énergetique et les mines.
Mary Barton a par ailleurs indiqué que cet argent devra servir prioritairement au financement des projets productifs comme la construction du barrage hydro électrique de Lompangar, ou encore le démarrage effectif des grands chantiers minier. Elle a par ailleurs insisté sur la privatisation totale du secteur des télécommunications.
La malgouvernance freine les decaissements de la Banque mondiale en direction du cameroun
Mary Barton en faisant le bilan de consommation des crédits du Cameroun de la Banque Mondiale pour le compte de l’année 2010 a observé que seule à peine 2% de financement ont été débloqué. La cause de ce frein, la mauvaise présentation des dossiers par le gouvernement camerounais et la mal gouvernance. Il est question donc pour l’Etat du Cameroun d’améliorer encore plus sa gouvernance s’il veut espérer voir les 800 millions de dollars de 2011 financer effectivement les projets structurants.

mardi 9 novembre 2010

Le Rapport 2010 de Reporter Sans Frontière : le Cameroun classé 129e

Le ministre de la Communication Issa Tchiroma Bakary réfute ce classement du Cameroun dans le rapport 2010 sur l’état de la liberté de la presse dans le monde. le Cameroun a reculé de 20 place dans le classement de Reporter sans Frontière, passant de la 109e place en 2009 à la 129e en 2010.
Pour se faire entendre, il a donné une conférence de presse lundi 07 novembre 2010 dans la salle de conférence de son département ministériel pour le dire haut et fort. Une conférence de presse diffusée ce soir simultanément dans toutes les chaînes de télévision nationales. Face au MINCOM, y a avait Alain Belibi de la CRTV, Joly Koum de Canal 2, Thierry Ngogang de STV et Suzanne Kala Lobé d’Equinoxe pour ne citer que ceux là Pour le MINCOM, la liberté de la presse est une réalité au Cameroun. Les journalistes de la presse publique et privée convoqué à cette conférence de presse se sont alignés à son point. Suzanne Kala Lobé dont on connaît l’esprit critique a affirmé que RFS n’a pas respecté ces propres critères d’évaluations en classant le Cameroun à cette place. La liberté de ton de la presse camerounaise est une réalité qu’on peut aisément vérifier en lisant les journaux nationaux, en écoutant la centaine de chaînes de radio et en regardant les chaînes de télévisions nationales.
Certains observateurs pense tout de même que c'est l'affaire "Bibi ngota" et la gestion qui a été faite par le gouvernement de cette affaire qui seraient à l'origine de cette régression du Cameroun selon RFS.

An 28 du l'accession de Paul Biya au pouvoir: l'overdose des meetings

 

Comme d’habitude les dignitaires du RDPC (le rassemblement démocratique du Peuple Camerounais) se sont accaparés de la célébration. Sous le prétexte qu’ils ont été désigné délégué du comité central du RDPC dans la pléthore de section que compte ce parti de Paul sur l’ensemble du territoire nationale, ministres, directeurs généraux et autres grosses pointures du régimes ont mis sous l’éteignoirs les militants de base et les camerounais ordinaires qui le 06 novembre 1982 lorsque Paul Biya pris le pouvoir avaient cru aux idéaux de rigueurs de moralisation qu’il annonçait alors pour le Cameroun.

Un délégué du comité central du RDPC en action

28 ans après, le peuple a encore du mal à voir véritablement s’implémenter les notions de rigueur et de moralisation. Il n’ya qu’a voir les antennes de la CRTV, la chaîne de radio télévision étatique. Les journaux télévisés sont envahis depuis le 6 novembre 2010 des » reportages » des meetings organisés à travers le pays. Les reporters livrent aux téléspectateurs les mêmes phrases creuses des hommes politiques en mal d’imagination. Impossible de faire mieux, les politiques, disons plutôt les organisateurs veulent se voir à la télé sous toutes les coutures. N’allez donc pas parler de rigueurs encore moins de professionnalisme.
 Et la rédaction TV de la CRTV va encore pendant au moins une semaine servir ces comptes-rendus bidons aux téléspectateurs. Heureusement que les rédacteurs en chef ont pris soin de diviser les journaux en deux parties : le vraie journal composé des éléments d’actualités du jour et la 2e partie consacré aux célébrations de l’an 28 du Renouveau National. C’est dire que, ceux qui ne sont pas intéressé par ce folklore des supers militants du RDPC peuvent zapper dès que les présentateurs lance cette page spéciale.

Moi

Mon nom est Betebe Mélanie Félicité.
Je suis née le 10 septembre 1971 à Mfida, l'un des plus grand village de l'arrondissement d'Akono, département de la Mefou et Akono, région du centre Cameroun.
je suis la fille de Mbia Ahanda Protais Ambroise et de Feue Atséna Marie decedé le 22 mai 1988.
Après mes études primaires à l'école de la Gendarmerie Nationale du Camp Yeyap à Yaoundé, j'entre au collège François Xavier Vogt en 1983. j' y reste jusqu'en classe de terminale. Titulaire d' Baccalaureat série D, la suite de mon cursus scolaire est riche de 3 années de psychologie à l'Université de Yaoundé I et d'un Diplôme de Sciences et Technique de l'Information et de la Communication obtenu à l'ESSTIC en 1999.

Expérience Professionnelle

je peux me targuer aujourd'hui d'avoir roulé ma bosse dans le journalisme au cameroun. Mes première piges c'est au sein du journal école "L'Exploit" que je les ai gagnés. Mes camarades ( Guy Florent Ela, Aimé Francis Amougou, Simon Pierre Etoundi, Komé Epulé) et moi même produisions cet évenementiel pendant nos 3 ans de scolarité à l'ESSTIC avec l'appui financier du ministère de l'Enseignement Supérieur. J'ai travaillé comme collaboratrice extérieure de la cellule de communication du ministère de l'Education Nationale sous la supervision d'Alphonse Ateba Ndoumou ainsi qu'à la Fedération Camerounaise d'athlétisme à l'époque ou le Colonel Kalkaba y officiat comme président. Avec Emmanuel Mbedé et Valery Dikos Oumarou, nous avons en charge la réalisation du journal de "la Course de l'Espoir" l'ascension du mont Cameroun.
après un passage au ministère de la Communication ou j'ai pris le service le 18 février 2000, la CRTV ( la Cameroon radio television) m'accueille le 08 novembre 2001. je suis affectée à la Direction de l'Information. Faisant fît de ma demande d'être affecté à la radio, Antoine Marie Ngono, le directeur de l'information m'a affecté au service des reportages TV. aujoud'hui je suis au service politique de la DITV, entretemps j'ai du porter le projet de création et de mise en oeuvre du journal en continu de la CRTV télé (le News bar).


Immeuble siège de la CRTV

Il m'arrive de collaborer avec quelques organes de presse écrite.
En marge de mes activités journalistiques, je m'occupe de la communication de du reseau More Women in Politique en tant que consultante.

Réalisations Professionnelles

 Présentatrice des journaux televisés depuis 2004, je présente et produit également des magazines notament: Femme à la une, le magazine de promotion de la femme sur la CRTV et Impulsion, un autre magazine de promotion de l'auto emploi et des PME toujours sur la CRTV. A mon actif aussi plusieurs documentaires sur des sujets divers.

Vie Associative

je suis:
  • secretaire générale de l'ACAFI ( l'Association Camerounaise des Femmes de l'Image).
  • Chargé de la communication de SPODEV (Association camerounaise sport et developpement)
  • vice présidente de l'Association fraternelle des Filles Yanda à yaoundé.
  • membre de l'Union Internationale de la Presse Francophone (UPF)