jeudi 3 décembre 2015

Un Nouvel Hebdomadaire dans le landernau médiatique Camerounais

Cela fait 5 semaines que les lecteurs de la sous région découvre chaque jeudi dans les kiosque Baromètre Communautaire, nouveau néé de la presse sous régionale. C'est un journal qui se veut un outil de promotion du vire ensemble, d'intégration en zone CEMAC et d'aide à la décision et au développement.

dimanche 16 novembre 2014

Affaire Péan / Ali Bongo, l'oncle du président crie au non respect de la vie privée


Lettre ouverte du Général Jean Boniface ASSELE DABANY

Leader politique Gabonais, Oncle maternel d'Ali Bongo Ondimba 
 Chers compatriotes,
Si je m’adresse à vous aujourd’hui, c’est à la fois en ma qualité de responsable d’un parti politique, membre de la Majorité Républicaine et Sociale pour l’Emergence, et de chef d’une grande famille dont M. Ali Bongo Ondimba est membre à part entière.
Depuis sa candidature à l’élection présidentielle de 2009, SEM Ali Bongo Ondimba, Président de la République, Chef de l’Etat, subit un acharnement sans précédent autour de sa filiation à la famille Dabany.
J’estime que les questions de droit doivent se résoudre devant les tribunaux et que la vie privée est privée. Les affirmations sans preuves sont de la diffamation et une atteinte à nos valeurs traditionnelles.
S’il est question de légalité, du droit légitime de chaque citoyen gabonais à défendre son pays, je dis qu’il y a des instances judiciaires pour traiter de ces questions. S’il est question de moralité, d’éthique, de probité intellectuelle, je dis qu’il ne faut pas confondre vie publique et vie privée. Que si on estime avoir le droit de poser des questions, on doit également considérer le droit de ne pas être obligé d’y répondre.
S’il est question de rumeurs, de conversations rapportées, d’avis, d’opinions, de « kongossa », qui au‐delà du simple divertissement pour tromper l’ennui, sont montés en épingle avec le sombre dessein de détruire une famille, de semer la confusion et la zizanie, pour instaurer un climat propice à l’insurrection dans notre pays, je dis non.
Il y a des valeurs, des traditions, des liens, des sentiments qui ont un caractère particulièrement sacré, auxquels nul ne peut se permettre de porter atteinte. Je dis qu’il y a des lois qui vont nous permettre d’ester en justice les auteurs de cette litanie de propos fallacieux et diffamatoires.
Je dis aussi qu’il y a M. Jean Boniface ASSELE DABANY, président d’un parti politique, permettez la répétition, membre de la Majorité Républicaine et Sociale pour l’Emergence, et tous les militants de ce regroupement politique qui se dresseront comme un rempart infranchissable et qui rendront coup pour coup.
Je dis enfin qu’il y a le peuple gabonais qui ne se laissera ni abuser, ni manipuler par de viles manœuvres d’acteurs politiques tapis dans l’ombre à l’affut de la prise du pouvoir par tous les moyens. J’ai pris le temps d’écouter, d’observer et d’analyser les propos des uns et des autres avant de me résoudre à prendre la parole ; simplement parce que je sais qu’il existe des sujets prioritaires pour nos compatriotes.
Je ne suis animé d’aucune velléité et ne ressent point d’amertume à l’endroit de quelque personne que ce soit. Aujourd’hui, je pense qu’il est temps pour moi de réagir.
C’est donc également en ma qualité de patriarche de la famille Dabany que je m’exprime. Car j’estime que des principes sacrés de notre société en général, et de ma famille en particulier, sont bafoués avec une violence inouïe et une absence de scrupules sans précédent.
Que chacun s’appesantisse sur ce qui se passe aujourd’hui, car demain, il pourrait être lui aussi concerné. Même si aujourd’hui, c’est de ma famille qu’il s’agit, la famille DABANY. Aujourd’hui, une fois encore, on vient me dire à moi, que mon enfant à moi, le mien, issu des entrailles de ma sœur cadette, n’est pas celui que je dis mon neveu.
Qu’il n’est pas l’enfant que j’ai tenu dans mes bras peu après sa naissance à l’hôpital général de Brazzaville ; qu’il n’est pas celui auquel je rendais visite à Alès en France lorsqu’il était avec la famille Rawiri.
Que moi, Jean Boniface ASSELE DABANI et toute ma famille nous sommes devenus des menteurs ! Il est donc temps de rompre mon silence afin de rétablir la vérité et de restaurer l’honneur de ma famille, fusse‐t‐il au prix de nos vies ! C’est pourquoi j’ai pris la décision en tant que chef de cette grande famille d’ester en justice MM Luc Bengone Nsi, Pierre Péan et consorts pour qu’ils répondent de leurs infamies. Seule la justice mettra fin à cette odieuse cabale calomnieuse. J’ai foi en nos lois et à la justice de notre pays.
Bien évidemment, s’il était avéré que M. Luc Bengone Nsi possédait l’acte de naissance de mon neveu Ali, et qu’il l’ait divulgué, tout ceci sans aucune autorisation du concerné, il sera bien évidemment poursuivi pour vol et recel d’un document à autrui. Il en sera de même pour les médias et journaux qui se seront rendus coupables du même délit. Ces derniers feront particulièrement l’objet d’une saisine devant le conseil national de la communication afin qu’avec la plus grande rigueur, toutes les sanctions légales appropriées soient prises à leur encontre.
Chers compatriotes, je voudrais que vous compreniez toute ma détermination à mettre un terme à cette affaire qui n’a que trop causé de tort à l’ensemble de ma Famille ; et tout particulièrement à ma cadette Joséphine Kama Dabany, à mon neveu Ali Bongo Ondimba et à la mémoire de mon très cher regretté beau-frère Omar Bongo Ondimba. Un tort qui n’honore pas notre pays, le Gabon, à travers la plus haute institution qu’incarne le Chef de l’Etat. Que paix et justice soient rendues à ma famille.
Fait à Libreville, le mercredi 12 novembre 2014
Jean Boniface ASSELE DABANY Chef de la famille DABANY Président Fondateur du CLR

samedi 15 novembre 2014

Gabon: Pierre Péan fait les affaires de l'opposition

Par Émilien Atangana Essomba
Coach certifié

L’écrivain français à qui l’on doit la première édition du livre : « affaires africaines» a réitéré en publiant il y’a quelques jours « Nouvelles affaires africaines : mensonges et pillages au Gabon ». Un livre noir sur la République gabonaise et son président. Comme l’était déjà le premier : Un tissu de mensonges, de rumeurs et de contradictions qui rappellent les méthodes des tueurs à gage et des lyncheurs médiatiques. Et surtout cette condescendance que certains européens ont pour les africains qui sont décidés à construire leurs pays.

 Pendant qu’Ali Bongo ONDIMBA et son parti le PDG font le bilan des cinq années de pouvoir, ses détracteurs vocifèrent comme d’habitude et Pierre Péan, écrivain journaliste, septuagénaire qui cherche à renaître de ses cendres, se met à leur solde en éditant un nouveau pamphlet.  Pas besoin d’avoir fait science politique, l’ENA ou même d’être un féru de la politique pour comprendre que désormais, la course à  l’élection présidentielle de 2016 est lancée au Gabon. Le livre « nouvelles affaires africaines » se positionne donc comme une grossière falsification de l’histoire contre la famille Bongo, unie comme un seul homme autour de leur Président. Il se positionne aussi comme une intoxication, qui vise à plomber les prochaines élections présidentielles, selon certains analystes de la scène politique gabonaise.
 Toutefois, ces questions demeurent : Qu’est ce qui peut bien justifier la sortie de ce livre, à deux ans des prochaines élections présidentielles ? Qu’est ce qui se joue au Gabon en ce moment ? Pour qui roule Pierre Péan ? Dans cet article, nous tentons de répondre à ces trois questions essentielles, afin de mettre en évidence les enjeux de la politique au Gabon et de nous focaliser sur le projet de société du Président Ali Bongo « l’avenir en confiance » et de ses résultats concrets.


Quelques accusations
Selon Pierre Péan, Ali Bongo Ondimba serait un  « enfant adopté ». L’information lui aurait été donnée par Jacques Foccart. Ce dernier lui aurait même révélé  la stérilité de Joséphine BONGO (épouse d’Omar Bongo Ondimba) à l’époque. Il est quand même surprenant que quelqu’un qui n’est pas médecin puisse parler de la stérilité d’une femme mariée qui plus est a eu un autre enfant, en la personne d’Albertine Amissa Bongo Ondimba, déjà décédée.
Dans le même livre, Pierre Péan va même jusqu’à mettre en doute le parcours scolaire et universitaire du Président Ali Bongo Ondimba et plus encore il veut accentuer ses déclarations en prétextant, la passion pour la musique du jeune Ali quand il était étudiant…  Pour avoir côtoyé, moi-même, le monde de la musique, je peux affirmer que pour faire de la musique il faut être doué. Généralement, les étudiants musiciens réussissent aussi bien leurs études que ceux qui ne le sont pas. Là encore une question me taraude l’esprit : comment quelqu’un qui n’aurait pas réussi son parcours scolaire et universitaire, selon les dires de Pierre Péan,  peut-il avoir si bien réussi son parcours professionnel et politique, au point de devenir Président de la République du Gabon ? Car il est certain qu’il n’ya rien de plus difficile que la politique où, déstabiliser l’adversaire fait partie d’une stratégie gagnante. Nul doute que,  pour qu’Ali Bongo Ondimba arrive à ses fins, il lui aura fallu évincer des caciques de la politique, déterminés à ne lui faire aucun cadeau. La réponse à la question relative à la réussite d’Ali ne se trouverait elle pas dans la personnalité de ce dernier ?

ALI BONGO ONDIMBA : ambitieux, courageux,  congruent,  modernisateur, visionnaire…

Ambitieux pour le Gabon : En août 2009, le Président Ali BONGO ONDIMBA a proposé à son pays le Gabon, un projet de société « l’Avenir en confiance » et une ambition : faire du Gabon un pays émergent à l’horizon 2025, c'est-à-dire en moins d’une génération.
Le Plan Stratégique Gabon Emergent est donc mis en œuvre avec un certain succès.

Courageux : Depuis 2010 il a mis en place un vaste plan de réformes structurelles du Gabon. Réformes audacieuses qui permettent désormais d’améliorer la facilité à faire des affaires au Gabon. La fonction publique gabonaise est redynamisée, une certaine équité a été introduite dans la gestion des travailleurs. La réforme scolaire et universitaire est en marche ainsi que la formation professionnelle…

Modernisateur : En cinq ans, Ali Bongo Ondimba a véritablement modernisé son pays le Gabon. Il a institué un véritable New Deal à la gabonaise. C’est plus de 900 km de routes revêtues, 325 mégawatts d’électricité supplémentaires déjà installés pour satisfaire la demande croissante de l’industrie  et des ménages. L’accès à l’eau potable a été intensifié, les technologies de l’information et de la communication sont vulgarisées. Dans le domaine de la santé  des centres hospitaliers de référence ont vu le jour. Une assurance maladie presque universelle financée par les fonds publics a été instaurée. Libreville la capitale fait peau neuve avec l’aménagement de la voirie urbaine ainsi que la construction des logements sociaux et surtout la marina qui va longer le boulevard du Bord de mer et qui fera du Gabon, une destination portuaire, prisée par les armateurs comme Amsterdam au pays Bas.

Congruent : Il dit ce qu’il fait et fait ce qu’il dit.
« Le Gabon Emergent que je vous propose sera un pays où chaque gabonaise, chaque gabonais disposera de revenus lui permettant de se prendre dignement en charge, d’un habitat décent et d’une bonne couverture sanitaire et sociale. » Promesse faite en 2009 lors de son accession au pouvoir. Il a ainsi instauré le pacte social, pour tenir cette promesse et ce pacte a pour conséquence, l’instauration d’une couverture médicale gratuite à 100%, pour certaines catégories de personnes. En plus, il a instauré un filet de protection sociale avec pour conséquence, la mise en place d’un revenu solidaire donc les bénéficiaires seront, les enfants de moins de dix-huit ans, les mères célibataires, les personnes âgées, les conjoints survivants, les gabonais vivants avec un handicap, certains  étudiants en difficultés… 

Visionnaire : il a redonné au Gabon une place prépondérante sur l’échiquier mondial, en organisant des évènements à dimension internationale : Co organisation de la coupe d’Afrique des Nations  en 2012. Organisation du New York forum Africa  - NYFA (trois fois de suite),  évènement international dont les retombées financières s’expriment déjà  à plus de 665 milliards de contrats signés par le Gabon. En plus, des retombées d’un autre genre : la considération de l’Afrique, ce qui fait dire à Richard ATTTAS ceci « L’Afrique ne tend plus la main. L’Afrique sert la main ».
Nous sommes donc bien obligés de constater que les accusations portées par Pierre Péan, dans son livre, tranchent complètement avec les qualités du Président Ali Bongo Ondimba. Faut-il rappeler que ce dernier a un projet pour le Gabon « l’avenir en confiance ». Faut-il rappeler toutes les réalisations entreprises depuis 2009 ?

A qui profitent donc les accusations consignées dans le livre de Pierre Péan?
D’abord à Pierre Péan, auteur du livre, qui règle certainement des comptes avec Ali Bongo Ondimba, digne successeur de son père Omar Bongo Ondimba qui a fait en son temps les frais de la plume acerbe de l’auteur. Selon Raphaël Ntoutoume Nkoghe, conseiller du Président Ali Bongo Ondimba,  Pierre Péan «rédige sous la dictée ou sur commande ». Il est « un grand spécialiste des affirmations infondées ». Selon certaines indiscrétions de l’arène politique gabonaise, Pierre Péan aurait été au Gabon en 2008, voir le président Omar Bongo Ondimba, pour lui faire une proposition de livre censé « prendre la défense des chefs d’Etat impliqués dans la procédure judiciaire des Biens Mal Acquis ». Pour le journaliste, il était question de se faire de l’argent et régler ses comptes avec quelques personnalités africaines et françaises.
L’écrivain journaliste, une fois rentré en France s’est mis à écrire le livre, pensant extorquer la somme 1,2 milliard de FCFA à l’ancien dirigeant gabonais à la sortie dudit  livre. Malheureusement pour l’écrivain journaliste et heureusement pour le Gabon, il n’a pas  reçu d’argent et ceci, malgré l’intervention de plusieurs médiateurs. D’où son grand courroux et la sortie de ce pamphlet : « Nouvelles affaires africaines. Mensonges et pillages au Gabon ». Histoire de faire payer à Ali Bongo Ondimba, quelques fautes qu’aurait commises son père, Omar Bongo Ondimba. En procédant à cette chasse aux sorcières, Pierre Péan apporte la preuve que Ali est bel et bien le fils de son père, contrairement aux allégations contenues dans son livre. 
A la question : pour qui roule Pierre Péan ? On est en mesure d’affirmer qu’il roule d’abord pour lui-même. Il règle ses comptes avec la famille Bongo, furieux de ne pas avoir reçu les 1,2 milliards de FCFA qui auraient été une aubaine pour le financement de sa retraite en France. Ceux qui connaissent le régime des retraites en France savent qu’il est de plus en plus incertain. Et c’est cette incertitude du financement de la retraite, avec le spectre de la maison de retraite, aux coûts exorbitants, qui met le journaliste septuagénaire, Pierre Péan aux abois.
Ensuite, connaissant le Gabon et les enjeux de la future élection présidentielle, il offre du pain béni aux opposants du président Ali Bongo dont le plus virulent est Jean Ping. Il se dit même que ce dernier aurait commandé 500 exemplaires de ce pamphlet pour le distribuer à ses affiliés au Gabon.

Qui est Jean Ping et que reproche-t-il exactement à Ali Bongo Ondimba ?

C’est un ancien collaborateur d’Omar Bongo Ondimba, ex-président de la Commission de l’Union africaine et ex-beau-frère d’Ali Bongo Ondimba. Aujourd’hui il accuse le clan Bongo entre autre de confiscation de pouvoir. Il dit et je le cite :
« La République est aux mains d’une bande d’individus qui n’ont aucune attache avec notre pays. Et qui ne passent leur temps qu’à le piller. D’où la mauvaise gouvernance qui se répand comme une trainée de poudre dans tous les secteurs d’activités au Gabon. » Ce à quoi Ali Bongo répond ceci : « Monsieur Jean Ping, lui-même, a été ministre du Pétrole. Il a eu comme collaborateur Monsieur Samuel Dossou-Aworet, qui était le patron de la direction générale qui gère tout le pétrole gabonais. Vous l’avez entendu se plaindre, que M. Dossou était étranger ? Non. ». Triste constat  d’apprendre que M Ping qui,  aujourd’hui dénoncent des africains, valables, invités à travailler pour l’émergence du Gabon, a pourtant a été Président de la Commission de l’Union africaine. Qui d’autre que lui connaît l’impact de cette « immigration choisie » dans le processus d’intégration régionale, sous régionale et de développement de l’Afrique. Jean Ping  reproche aussi  au Président Ali, le fait que Libreville soit embouteillée. Quand on sait que Libreville est en chantier avec la construction des routes, des échangeurs, comment peut – il en être autrement ? Ces chantiers auront pour finalité, rendre la circulation routière plus fluide dans la capitale gabonaise. Et aussi la rendre plus belle et attractive.
Des accusations légères et non soutenables qui ont surement amené Jean Ping à pactiser avec Pierre Péan. Parce qu’il faut bien le dire, « Nouvelles affaires africaines, mensonges et pillages au Gabon », n’est qu’un ramassis d’accusations destinées à aider l’opposition gabonaise, sous la conduite de Jean Ping a attirer l’attention sur elle. Faute de programme politique, il fallait bien trouver quelques boules puantes et Pierre Péan a proposé ses services. Pas sur que ce soit une affaire rentable aussi bien pour lui, que pour les commanditaires.


dimanche 20 avril 2014

Charles ATEBA EYENE Inhumé en héros national

Les jeunes, les opposants au régime de Biya et les anonymes érige Ateba Eyene en icône de défense des droits civique des citoyens Camerounais. Ils se sont mobilisés massivement pour les obsèques de leur héros. La police et la gendarmerie ainsi que le protocole se sont retrouvé très vite débordé, Charles Ateba Eyene a été inhumé ce 29 mars 2014 dans son village natal à Bikoka, non loin de Kribi, cité balnéaire de la région du Sud Cameroun

C’est au cours d’une cérémonie funèbre plus tôt modeste que Charles Ateba Eyene, écrivain, communicateur, homme politique et polémiste à été rendu à la terre de ses ancêtres à Bikoka. Un moment de pur émotion et de chagrin devant sa vielle maman éplorée  qui enterrait là le denier de ses 9 enfants et les quinze enfants inconsolables parmi lesquels les siens et ceux de ses 8 frères et sœurs précédemment décédés. Très peu de militant du RDPC en vue, mais plutôt de nombreux leaders de l’opposition camerounaise qui ont rendu hommage à Charles Ateba Eyene. Adamou Ndam Njoya de l’UDC dira de lui que c’était un héros national. Mathias Owona Nguini, politologue et ami du défunt dira à la foule que : « Charles étaient un grand homme au delà de son appartenance politique, qu’il a su dénoncer les travers du pouvoir de Biya. Membre suppléant du comité central du RDPC, il n’a jamais fait dans la langue de bois ». 
Avant l’épisode de BIKOKA son village natal, il ya eu la phase de Yaoundé.
Ils étaient des milliers de camerounais sans lien de parenté aucune avec le défunt à s’être mobilisé  pour lui rendre un dernier hommage. Le peuple a décidé de pleurer à sa manière celui qu’il appelait affectueusement « Tara » c’est-à-dire patriarche. C’est une marée humaine qui a pris d’assaut les rues de la capitale camerounaise le jour de la levée de corps.
Le peuple s’accapare du corps

Arrivée très tôt à la morgue de l’hôpital général de Yaoundé, le peuple a très vite pris ses marques. Impossible d’entrer dans l’enceinte de l’hôpital, les entrées sont filtrées le long de la rue qui va vers la morgue. C’est tantôt avec un concert de lamentation, tantôt avec des acclamations que la foule  accueille les personnalités qui arrive à la morgue. Aucun membre du gouvernement n’est attendu. La foule remonté ne veut pas les voir par conséquent, c’est quelques anonymes du comité central du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, le RDPC, parti au pouvoir qui vont se recueillir devant la dépouille de leur camarade contestataire du régime en place.
Les reporters de la télévision nationale sont pris à parti. Il leurs est  reproché de n’avoir pas assez rendu hommage à ce « grand homme » qui savait donner de la voie pour défendre le peuple. Il a fallut l’intervention des forces de maintien de l’ordre pour calmer la foule. Seulement, elle continue de chanter l’hymne national tandis que le pasteur essaie faire le culte. La foule crie et revendique son héros. A peine l’office religieux terminé que la foule prend possession de la dépouille et décide de faire le tour de la ville de Yaoundé. Les forces de maintien de l’ordre et le protocole débordés laisse faire.
Des véhicules anti-émeute déployés


Durant tout le trajet, la foule a chanté l’hymne national du Cameroun. Traversant les quartiers chauds de la ville comme Elig Edzoa, où il a fallut les interventions des forces de police pour calmer les jeunes. Ceux-ci demandent justice. Arrivée au Boulevard du 20 mai, lieu de dislocation de la procession, ils sont près de 10 mille jeunes avec en main l’effigie de leur héros. Non loin, les véhicules anti-émeute de la police ce qui a enragé la foule, qui menaçait de tout casser et criait : « Atéba, notre héros ». Mais on n’aura pas noté de débordement grave. 

dimanche 29 décembre 2013

Vidéo de Anne Marie Nzié, après le buzz de sa prétendue mort


Ainsi parlait Anne Marie Nzié le 27 décembre 2013 après le buzz provoqué par sa prétendue mort. Une intox bien orchestrée qui avait pour but d’attirer l'attention et les regards sur elle. C'est aux environs de 7h30 le 27 décembre que l'un de ses neveux agitent le landernau médiatique yaoundéen en appelant quelques rédactions pour annoncer la mort survenue très tôt ce matin là de sa tante. C'est la CRTV télé qui va monter au créneau dans son journal de 8 heures pour lancer le scoop. A peine l'info avait elle été rendue publique, qu'un autre neuve appelle pour dire que sa tante est bien vivante et qu'elle demande à s'exprimer.
 La grande Dame de la chanson Camerounaise dit mourir de faim, cloîtrée dans sa résidence de la Citée Verte à Yaoundé. Mais malgré le poids de l'age, elle donne encore de la voix, sans fausse note.  

dimanche 22 décembre 2013

Richard Bona en Concert à Yaoundé

Le virtuose de la basse, mondialement reconnu est une fois de plus venu communier avec ses compatriotes cette fin d'année.
Accompagné de son orchestre cubain, Richard BONA a donné deux heures de concert ce samedi 21 décembre 2013 au Palais des Congrès de Yaoundé. Un moment de régal pour les mélomanes Yaoundéens. Ceux ci ont du débourser 20, 30, 50 mille francs CFA pour accéder à la salle de spectacle  pour  voir jouer ce fils de MINTA une localité du département de la Haute-Sanaga, région du Centre au Cameroun.
 Comme d'habitude, Richard Bona a su partager avec le public des émotions fortes en cette période des fêtes de fin d'année. Parmi les personnalités présentent à ce grand moment de musique, il y avait Grégoire Owona, ministre du travail et de la sécurité sociale; Patrice Amba Salla, le ministre des travaux publics; Alamine Ousmane Mey, le ministre des finances, mais aussi, Delphine TSANGA première femme ministre au Cameroun et aujourd'hui membre du conseil électoral d'ELECAM. A plus de 80 ans elle a tenu a honoré de sa présence ce concert de Richard Bona organiser dans le cadre de la collecte de fonds pour la lutte contre le cancer au Cameroun.
Voici quelques notes de ses deux heures de musiques au palais de congrès de Yaoundé.

jeudi 17 octobre 2013

Cameroun : Résultats du double scrutin du 30 septembre 2013



56 Femmes siégeront à l’Assemblée Nationale.
C’est l’une de principale victoire de ces élections législatives. La Cours Suprême siégeant comme conseil constitutionnel a rendu public ce jeudi le verdict des urnes.
Le Cameroun traverse la barre psychologique de 30% de femmes élus au parlement. Elles seront 56 à faire leur entrée le 29 octobre prochain au palais de vers de Ngoa Ekelle. Soit un pourcentage de 31,1%. Un record qui est la résultante de l’engagement des femmes elles-même, du soutien de hommes Genre sensible et surtout du nouveau code électorale qui a posé l’exigence selon laquelle chaque liste présenté pour une élection devait respecter le genre.
Cette avancée place le Cameroun devant certains pays occidentaux comme la France en terme de représentativité des femmes au parlement.
A souligner également pour cette élection législative de 2013 outre plus de femme, 7 partis politiques ont des députés.
Le RDPC comme d’habitude rafle la mise avec 148 députés, suivi du SDF avec 18 députés, l’UNDP avec 4 députés, l’UDC prends les 4 députés du Noun, l’UPC fait son retour avec 3 députés, le MDR aussi avec un député, et le MRC de Maurice Kamto avec un député aussi. Seule le RDPC et le SDF auront des groupes parlementaires.
De nouvelles figures aussi comme JOSHUA OSHI du SDF ou Cécile EPONDO Fouda du RDPC font leur entrée dans cette Assemblée Nationale.